Méthodologie

Analyser les parcours de vie

La méthodologie de recherche privilégiée au sein du laboratoire iPOPS est basée sur une approche intégrée des parcours de vie et de leurs contextes socio‐économiques.

Il s’agit de suivre, pas à pas, un individu tout au long de son « parcours de vie » (life course), en recueillant l’ensemble de l’information permettant de décrire sa destinée et de la comprendre. L’idée est d’identifier la série des interférences qui infléchissent chaque destin individuel.

Au‐delà des seules caractéristiques démographiques, les thématiques abordées intègrent des caractéristiques variées tels que les comportements de santé, le statut sérologique ou la situation administrative des migrants.

En s’appuyant sur la comparaison de cohortes sociales

Les recherches s’appuient sur les données issues de l’étude de grandes cohortes sociales à visée comparative, en particulier les enquêtes :

GGS (Generations and Gender Survey)

ELFE (Etude longitudinale française depuis l’enfance)

Famille et logements

Comparer à l’international

En matière de contexte des parcours de vie, les mises en perspective internationales jouent un rôle central. Ces approches permettent de mettre plus spécifiquement l’accent sur le rôle des politiques publiques dans l’infléchissement des trajectoires individuelles.

En analysant l’impact des politiques publiques

Le contexte institutionnel dans lequel vivent les individus étudiés dans leurs parcours de vie tient, en effet, largement aux politiques publiques et au système de protection sociale.

Ainsi, les politiques familiales, celles d’égalité des droits entre hommes et femmes, les réformes du système de retraite, les politiques de santé, la prise en charge de la dépendance, la compensation du handicap, sont autant de domaines analysés, au regard de l’évolution des comportements individuelles et des transformations des sociétés.

Le recours à des données de type longitudinal permet de démêler le sens des causalités, grâce à la combinaison rigoureuse de données individuelles et de données contextuelles et à la mise en place de comparaisons internationales aussi harmonisées que possible, aussi bien dans la construction des données que dans leur exploitation.

Utiliser les données satellitaires

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